Quelles méthodes de développement personnel peuvent nous aider à dépasser nos phobies

Table des matières

Quelle est votre plus grande peur ? Celle qui vous terrasse, vous fige sur place et vous empêche d’avancer plus loin ? Nous avons tous connu cela. Cette peur n’a pas besoin d’être rationnelle, n’est pas nécessairement facile à expliquer, mais on doit vivre avec. Et si je vous disais que le développement personnel peut vous aider à diminuer cette phobie, voir à l’éradiquer complètement ? Cet article est écrit pour participer au carnaval d’articles organisé par le blog Maria Medita, suite au témoignage de Maria concernant son amaxophobie

Pour moi, la peur et le développement personnel sont complémentaires. La peur nous aide à nous développer personnellement, et le développement personnel nous aide à dépasser nos peurs les plus profondes. Les deux font de nous quelqu’un d’unique, et de plus fort à chaque expérience. Mais aujourd’hui, je vais vous guider au travers des différentes étapes qui nous permettre d’amoindrir notre peur, celles que j’ai apprises grâce au développement personnel.

Etape 1 : mettre le doigt sur la peur intrinsèque

D’où vient cette peur ? Comme dit auparavant, une peur est irrationnelle. Cependant, derrière une peur, peut se cacher une mauvaise expérience d’enfant, une image ou parfois un type d’éducation parental. Globalement, si votre mère est claustrophobe, elle peut vous avoir transmis cette même peur. Si, étant enfant vous avez regardé les dents de la mer (sans autorisation parentale, je m’en doute), c’est très probable que vous ayez peur des fonds marins, ou des requins, ou des deux en fait. Ou encore, si vous avez fait la mauvaise expérience d’une attaque de crocodile sauvage (sait-on jamais où vous vivez), la phobie est compréhensible.

Personnellement, pour vous donner un petit exemple, lorsque j’avais cinq ans, durant la nuit, j’ai avalé une araignée. Ok, c’est un peu dégueulasse mais jusque là, rien de bien dramatique. Le problème, c’est qu’elle m’a piqué au fond de la gorge, et que ça a gonflé. Bon, je vous le donne en mille, les araignées, je n’aime pas ça du tout. Et pourtant, j’ai réussi à les appréhender grâce aux différents exercices de développement personnel que j’ai pu essayer, et je vous explique tout ça dans les étapes suivantes.

Etape 2 : Utiliser la visualisation

Je vous en parlais pour la première fois dans l’article de présentation du Miracle Morning. La visualisation est un outil ultra puissant lorsqu’il est bien réalisé. Lorsque vous êtes phobique, la simple idée d’imaginer votre peur a bien souvent pour effet de vous donner des sueurs froides. Mais que se passe-t-il si vous donnez une dimension différente à cette peur ?

Imaginez deux secondes (ce sera peut-être d’ailleurs votre cas) que votre cauchemar soit de tomber nez à nez avec un clown ayant un rire glaçant. Imaginez le bien, écoutez son rire. Est-il grave, est-il aigu ? Le son de son rire est-il fort ? Le clown est-il plus grand que vous ? Certaines modalités (ces adjectifs qualificatifs) sont plus effrayantes que d’autres. Tout comme certaines sont plus inspirantes que d’autres également. Une fois le clown de vos cauchemars imaginé, jouez avec les modalités. Et s’il était tout petit, s’il tenait au creux de la main (et qu’accessoirement vous pouviez l’écraser) ? Maintenant imaginez le avec une voix pleine d’hélium (vous savez, ces voix hilarantes dues à l’inspiration de l’hélium). Vous fait-il toujours autant peur ? Vous pouvez aussi l’imaginer avec un tutu, ou un bonnet de pluie comme ceux des personnes âgées. Je ne sais pas pour vous, mais moi personnellement, ce clown me fait de moins en moins peur.

Etape 3 : Retirez à vos peurs leur pouvoir

Vos peurs existent car elles ont la capacité de vous faire du mal. La peur du vide est bien entendu là parce que vous avez peur de tomber et de mourir. C’est humain d’imaginer une issue négative à une situation. C’est humain mais pourtant ce n’est pas logique. La visualisation comme vue au point précédent marche également du côté négatif. Si vous vous imaginez tomber, vraiment en détail, ça augmente vos chances de tomber. Ce que j’aime faire, c’est me poser cette question : “Quel est le pire qui puisse arriver ?”. Ma réponse serait dans cet exemple : “Qu’un astéroïde tombe du ciel, me tape sur la tête, que je tombe dans le vide et que je reprenne conscience en pleine chute juste avant d’écraser le sol violemment”. Bizarre n’est-ce pas ? Et pourtant, ça remet au centre les risques. On se rend compte que vraiment, la probabilité que cela arrive est assez minime. Notre peur paraît vraiment petite comparé au scénario catastrophe qu’on vient de s’imaginer.

Etape 4 : Prenez en main votre chance et célébrez

Si vous êtes sujet au vertige par exemple, vous ne serez peut-être pas prêt dès aujourd’hui à sauter du haut de 30 mètres. Cependant, vous pouvez vous mettre dans des situations désagréables petit à petit et avancer un pas à la fois. Lorsque vous avez surmonté une nouvelle étape, félicitez-vous et offrez-vous une récompense. Reconnaissez vos réalisations, si petites soient-elles, et imaginez ce que vous ressentirez lorsque vous vous attaquerez les plus grandes. 

Mon expérience personnelle

Comme dit précédemment, j’étais initialement arachnophobe. J’utilise le passé car certes, même si je ne vais pas adopter une tarentule, je n’ai plus ces sueurs froides. Alors, il n’y a aucun jugement à avoir. “Ta peur est ridicule”. Quelque soit cette peur, on a tous la même sensation : sueurs froides, paralysie, etc. Bref. Quelque soit la peur, le résultat est le même.

Auparavant, s’il y avait une araignée à l’intérieur de chez moi, je sortais. Et je ne rentrais pas tant qu’elle n’avait pas été tuée : pluie, vent, tornade, je m’en foutais. Je changeais mes draps, lavais mes vêtements (même si cette araignée était dans la cuisine, à l’étage inférieur) et j’avais des spasmes (sexy…) pendant plusieurs heures. Voilà.

Pour “ridiculiser” ma peur, j’ai imaginé, comme dans Harry Potter, une araignée avec des patins à roulette qui ne pouvait pas me courir après. Elle était toute petite et avait du mal à tenir debout. Bref, elle n’était plus aussi effrayante. Le pire qui pouvait m’arriver ? Que je me fasse piquer par une araignée aussi grosse que Aragog dans Harry Potter (oui j’aime Harry Potter), et que je meurs seule, abandonnée de tous, dans la douleur et lentement. La probabilité que ça arrive ? -1000% je pense. J’ai la chance de vivre dans un pays où les araignées sont loin d’être mortelles. 

Aujourd’hui, quand j’en vois une, je ne panique plus. Bon, j’ai toujours un moment à vide mais qui dure quelques secondes. Et puis je l’attrape, souvent avec un verre et je la libère. Fin de l’histoire. Quand je regarde en arrière le travail accompli, je suis heureuse et satisfaite. Et vous, qu’allez-vous mettre en place pour vous libérer ?

2 réponses

  1. Merci Sophie pour ta participation de valeur à ce carnaval !
    La visualisation est effectivement un outil très efficace, et elle est d’ailleurs beaucoup utilisée en hypnose.
    Par contre, elle ne marche pas avec toutes les phobies, mais c est un autre débat 🙂
    Je te tiendrai au courant de l’evolution de mon amaxophobie, qui pour l’instant, semble enfin en voie de guérison 🙂
    Encore un immense merci pour ton partage, et sur ce, je vais tester quelques postures de yoga :))

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.